[Marius Mermillon], « Catastrophes », sous la rubrique « Anecdotes », Les Arts à Lyon, n° spécial 5, 15 mai 1926, p. 48 :

« Après le violet des murs, au Palais Saint-Pierre, tout était à redouter... Et les pires craintes sont justifiées par une visite dans la salle des Acquisitions récentes. Savez-vous ce que notre ridicule conservateur a choisi pour notre joie ? Un portrait de Mme Mella Muter, École polonaise (qu’il dit), en réalité sous-produit de troisième ordre des ateliers de Montparnasse. Et pour faire plaisir aux pompiers, quoi encore ? Un Pâtre, de Charlot, chromo aussi lamentable que les œuvres de M. Henri Martin, dont on réclame la disparition. Rien ne nous étonne de la part de M. Rosenthal, quand on s’aperçoit qu’il a découvert dans les greniers des études d’Orsel, dont rougiront les amoureux de la peinture lyonnaise et qu’il a, par contre, exilé un admirable Bouquet de Lepagnez.
N’y aurait-il point, pour ce diplômard, une place de sous-économe municipal ou de vérificateur des poids et mesure ? »

(communication obligeante de Gérard Bruyère)