Léon Rosenthal, militant, critique et historien d'art
Dès le début de la décennie 1890 et jusqu’à la fin des années 1920, presque sans discontinuer, Léon Rosenthal collabore à de nombreux périodiques, revues littéraires, historiques ou savantes, publications spécialisées en histoire de l’art ou de l’architecture, journaux politiques ou associatifs, dans lesquels il diffuse ses avis de critique d’art, ses connaissances d’historien de l’art, ses conceptions pédagogiques et ses revendications politiques.
Ses contributions à la presse ou à la nébuleuse des revues sont indissociables de son adhésion à des associations et sociétés où s’exprime et agit aussi celui qui est tout à la fois un militant socialiste, un promoteur de l’art à l’école et de l’éducation nationale, un pédagogue et un réformiste.
Son inscription dans le système éditorial des trente premières années du XXe siècle, parachève le panorama de ses collaborations : Rosenthal est en effet l’auteur prolixe de préfaces, de contributions à des ouvrages collectifs, d’études universitaires ou de livres de vulgarisation publiés, pour la plupart, chez des éditeurs spécialisés et dans des collections dédiées à l’histoire de l’art.