Journal des internés français en Suisse

Lancé le 26 octobre 1916, cet « hebdomadaire publié sous le haut patronage de l’Ambassade de France en Suisse et avec l’autorisation du Service de l’Internement » est le « seul organe officiel des internés français en Suisse », animé depuis Genève, puis Berne. Destiné aux 20 000 prisonniers de guerre, il soutient les blessés et les malades, en essayant de les informer et de les soustraire à la dépression, en visant à préparer l’après-guerre et en étant une publication de liaison. Des informations, articles, billets d’humeur, poésies, reportages et notes de lectures y sont publiés, ainsi que des annonces, des communiqués, des courriers et des listes de soldats internés ou prisonniers. Les contributeurs y sont, outre des prisonniers de guerre, des enseignants du secondaire et des universitaires suisses et français. Edouard Herriot y collabore ponctuellement par des tribunes – une citation de lui est publiée en exergue de la revue : « En une crise comme celle-ci, tout doit être acte ».
Léon Rosenthal y donne une série d’articles qui semble faire le relais entre son départ de l’Humanité et son entrée à La France libre.

• « Notes d’art », 7 juillet 1918, p. 818-821.
• « Notes d’art », 21 juillet 1918, p. 863-866.
• « Notes d’art. Les médailles de guerre de Pierre Roche », 6 octobre 1918, p. 1090-1093.
• « Notes d’art. Le jouet de France », 8 décembre 1918, p. 78-82.