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Léon Rosenthal, militant, critique et historien d'art
Ce bulletin de guerre, de 4 à 8 pages, succédant à L’Art de France, paraît du 15 janvier 1915 au 30 avril 1922. Ce bimensuel est fondé par Adolphe Cadot et Max Goth (Maximilien Gauthier), avec l’ambition de « sortir les artistes de leur isolement », en servant d’organe de liaison entre ceux qui combattent et ceux de l’arrière : « Procurer aux industriels des renseignements sur les concours que peuvent leur apporter les artistes dans la préparation de la lutte économique du lendemain de la victoire. Grouper artistes et industriels, les faire se connaître et s’estimer ; pour cela, organiser de fréquentes réunions dans les ateliers d’artistes, des galeries d’art, chez des amateurs de l’art français, chez des amis des artistes » (n° 2, février 1915). Léon Rosenthal est l’un des collaborateurs, avec Apollinaire, Victor Prouvé, Maurice Denis, Frantz Jourdain, Raymond Koechlin ou Paul Vitry. Le journal qui se veut un trait d’union entre artistes mobilisés et civils s’inscrit dans la mouvance de l’Art nouveau, de l’art et de l’architecture régionalistes. A partir de juin 1920, Le Petit Messager… paraît sous l’égide de l’association L’Art de France. C’est l’un des fers de lance dans la campagne pour la reconstruction des cités détruites par la guerre.
Voir la fiche du Répertoire de Cent revues francophones d’histoire et de critique d’art de la première moitié du XXe siècle, sur AGOHRA