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Léon Rosenthal, militant, critique et historien d'art
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Compère-Morel adhère au Parti Ouvrier Français dans l’Oise en 1893. Adhérent de la SFIO dès 1905, il demeura un partisan de Jules Guesde, hostile au syndicalisme révolutionnaire, rétif à un anticléricalisme virulent, opposé à l’utilisation de la grève générale pour prévenir la guerre. Malgré cet engagement de tendance, il devient le grand spécialiste socialiste des questions agricoles. Elu député du Gard dans une élection partielle en 1909, il est réélu en 1910, en 1914 dans la circonscription d’Uzès. Compère-Morel sera réélu en 1919, 1924 au scrutin de liste puis en 1928, 1932 à nouveau à Uzès. Après le déclenchement du premier conflit mondial, Compère-Morel écrivit de nombreux articles dans l’Humanité pour soutenir la politique de défense nationale. Radicalement hostile à la minorité du Parti socialiste qui prenait de plus en plus de poids dans l’organisation, il lance un journal la France libre qui se veut le défenseur d’un socialisme aux couleurs de la nation. Après la scission, Compère-Morel consacre une bonne part de son temps au Populaire et demeure fidèle à la propagande dans les milieux agricoles. Rallié aux thèses participationnistes en 1933, il participe à la scission néo-socialiste. |