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Léon Rosenthal, militant, critique et historien d'art
Bimensuelle puis mensuelle (1923-1932, pour la première série), la revue a pour sous-titres successifs : « Chronique des arts et de la curiosité », « Toute l’actualité artistique » et « Le journal des arts ». Le comité de rédaction réunit Théodore Reinach (professeur au Collège de France), Georges Wildenstein (marchand de tableaux et éditeur d’art), Raymond Koechlin (président du Conseil des musées nationaux), les historiens d’art Paul Vitry et André Joubin. La revue se place « sous la garantie de sa grande sœur aînée la Gazette des Beaux-Arts » (n° 1, janvier 1923), qui est alors aussi la propriété de Wildenstein. Si sa ligne éditoriale est conventionnelle et consensuelle, Beaux-Arts se veut « exact et impartial, exempt de toute préoccupation polémique et laudative ». Les conservateurs de musées sont les principaux collaborateurs de cette publication, dont le modèle revendiqué est celui des revues italiennes, allemandes et américaines, spécialisées dans la connaissance de l’actualité des collections publiques. L’ambition principale de Beaux-Arts : « […] résumer en une publication […] tout ce que l’amateur peut souhaiter connaître des événements survenus dans le monde des arts en France comme à l’étranger ».
Voir la fiche du Répertoire de Cent revues francophones d’histoire et de critique d’art de la première moitié du XXe siècle, sur AGOHRA