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Léon Rosenthal, militant, critique et historien d'art

L'enseignant

Léon Rosenthal commence sa carrière comme professeur agrégé d’histoire-géographie à Montauban où l’amène sa première nomination en 1893. L’année suivante, il est muté à Nevers où il enseigne jusqu’en 1897. En janvier 1897, Rosenthal est nommé au lycée Carnot de Dijon, où il succède à Arthur Kleinclausz, lui-même élu à l’Université. Il occupe ce poste jusqu’en 1905. Après une année scolaire passée au lycée de Versailles, il obtient sa mutation pour le lycée Louis-le-Grand, où il enseignera jusqu’en 1924.

Tout au long de ses années, parallèlement à ses activités d’historien de l’art, de critique d’art, de conférencier et de militant de l’art social ou de la Société de l’Art à l’école, Léon Rosenthal est aussi très actif dans les réseaux réformateurs de l’enseignement secondaire, membre d’associations de professeurs et collaborateur de revues spécialisées où il publie des réflexions ou des propositions sur l’enseignement de l’histoire, de l’histoire de l’art ou du dessin, ainsi que des bibliographies thématiques destinées à ses collègues.

Après qu’il a soutenu sa thèse de doctorat en 1900 et tandis qu’il accomplit son œuvre d’historien de l’art, Léon Rosenthal cherche à obtenir un poste à l’université, où il bénéficie du soutien d’Henry Lemonnier qui fut son directeur. Ayant succédé en 1911 à celui-ci, à l’École normale supérieure des jeunes filles de Sèvres, où il dispensera le cours d’histoire de l’art jusqu’en 1924, Rosenthal tarde à entrer dans la carrière universitaire. En 1912, il candidate vainement à la Sorbonne et la guerre de 14-18 diffère encore son ambition, tandis que les questions d’urbanisme et d’architecture, à la faveur de la reconstruction des régions dévastées, semblent temporairement l’en détourner. Il réussit son élection à la Faculté des Lettres de Lyon en 1924, où il occupera la chaire d’histoire de l’art moderne jusqu’à sa mort.