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Léon Rosenthal, militant, critique et historien d'art
11 juin 1870 : naissance de Léon Rosenthal à Paris (76, rue de Turenne), fils de Julie Alexander et de Samuel Rosenthal (1837-1920), ancien étudiant à l’école rabbinique, Alsacien optant et professeur libre d’allemand au collège Sainte-Barbe.
1889 : Léon Rosenthal est reçu au concours d’entrée de l’École normale supérieure. Service militaire dans l’Infanterie, au 104e Régiment de Ligne.
1890 :
Léon Rosenthal entre à l’École normale supérieure.
« Portraits
d’aujourd’hui et de demain : Marcel Schwob », La Revue Blanche, mars 1891, n° 12, pp. 353-355.
La rédaction de la
revue annonce qu’elle est « heureuse de présenter aujourd’hui à ses
lecteurs un élève de l’École normale supérieure. Elle prend texte de
l’insertion de ce curieux essai pour affirmer son libéralisme
hospitalier […] ».
1892 : Léon Rosenthal est reçu à l’agrégation d’histoire.
29 août 1893 : Léon Rosenthal est nommé professeur d’histoire au lycée de Montauban.
5 juillet 1894 : Léon Rosenthal donne une conférence à la mairie de Montauban, pour l’Alliance française.
5 septembre 1894 : Léon Rosenthal est nommé professeur d’histoire au lycée de Nevers.
« Delacroix lithographe », L’Art et la vie, n°43, novembre 1895, p. 547-551 ; n° 44, décembre 1895, p. 634-644.
31 juillet 1895 : au lycée, lors de la distribution des prix, présidée par le préfet de la Nièvre, Léon Rosenthal prononce un discours sur « le goût des beaux-arts », dans lequel il invite les élèves à profiter des vacances pour apprécier les œuvres d’art dont ils disposent à travers les principaux monuments de Nevers. Il regrette que la ville garde son musée de peinture avec un soin si jaloux qu’elle en interdit entièrement l’accès » et rappelle que la France est « aujourd’hui au premier rang des puissances artistiques du monde ».
27 janvier 1897 : Léon Rosenthal est nommé professeur d’histoire au lycée Carnot de Dijon. Il succède à Arthur Kleinclausz, lui-même élu à l’Université de Dijon.
« Sandro Botticelli et sa réputation à l’heure présente, Conférence prononcée à la Sorbonne pour la Société des études italiennes, le 20 mars 1897 », Dijon, Félix Rey, 1897.
9 avril 1897 : Léon Rosenthal présente sa candidature à la Société bourguignonne de géographie et d’histoire. Le président Paul Gaffarel et le secrétaire général, Louis Oubert – son collègue du lycée – le parrainent.
14 mai 1897 : Léon Rosenthal est admis comme membre titulaire de la Société bourguignonne de géographie et d’histoire, en qualité d’« agrégé d’histoire, professeur au Lycée, rue de Mulhouse, 4, à Dijon ». Il y figure jusqu’en 1905.
11 mars 1898 : communication de Léon Rosenthal, « Vienne en 1779 », à la Société bourguignonne de géographie et d’histoire
Mars 1899 : Léon Rosenthal publie un article appelant à la réforme de l’enseignement du dessin dans l’enseignement secondaire, in Revue universitaire, Éducation, enseignement, hygiène, n° 15.
Octobre 1899 : fondation de l’Université populaire de Dijon – à laquelle participent Léon Rosenthal (secrétaire) et plusieurs de ses collègues du lycée Carnot –, qui deviendra L’Éducation populaire en novembre 1900. Les statuts précisent : « Il est fondé à Dijon, une association démocratique, sous le nom L’Éducation populaire qui se propose de développer l’instruction populaire et laïque, et l’éducation morale et civique des adultes de toutes les conditions, qui organise des lieux de réunion où les travailleurs peuvent venir, leur tâche accomplie, se reposer, s’instruire et se distraire, établit une bibliothèque populaire, donne des conférences et des fêtes, institue des causeries et poursuit d’une façon générale tous les moyens qui lui permettent d’atteindre son but ».
Dans la semaine du 3 décembre 1899 : conférence de Léon Rosenthal à l’Université populaire de Dijon, sur les nobles et le clergé en 1789.
12 décembre 1899 : « La société de l’Ancien régime : le peuple », conférence de Léon Rosenthal à l’Université populaire de Dijon.
1900 : Léon Rosenthal soutient sa thèse de doctorat.
Sa thèse latine s’intitule : De sculptura, Quatenus animi sensus describere possit. Thesim Facultati litterarum parisiensi proponebat L. Rosenthal (Dijon, Félix Rey, 89 p.).
Sa thèse française, sous la direction d’Henry Lemonnier, porte sur La peinture romantique, essai sur l’évolution de la peinture française de 1815 à 1830. Il obtient le Prix Charles Blanc (partagé avec Louis Dimier).
16 mars 1900 : « La séance du jeu de Paume », conférence de Léon Rosenthal à l’Université Populaire de Dijon.
6 avril 1900 : « La déclaration des Droits de l’Homme », conférence de Léon Rosenthal à l’Université Populaire de Dijon.
6 mai 1900 : Léon Rosenthal est candidat sur la liste de Défense républicaine aux élections municipales de Dijon, qui rassemble des socialistes et des républicains anticléricaux. Il ne signe pas la déclaration des candidats de la liste disant adhérer aux principes admis par le Congrès des organisations socialistes tenu à Paris en décembre 1899.
Mars 1902 : Léon Rosenthal débute sa collaboration au Rappel des travailleurs des villes et des campagnes, journal socialiste de la Côte-d’Or.
31 mai 1902 : Léon Rosenthal préside un punch en l’honneur de Bouhey-Allex, élu député socialiste de la Côte-d’Or.
13 juin 1902 : communication de Léon Rosenthal, « Promenades dans Florence », à la Société bourguignonne de géographie et d’histoire.
17 avril 1903 : lors du sixième congrès des associations des associations régionales et locales des professeurs de l'enseignement secondaire public, Léon Rosenthal est élu membre du bureau.
12 juin 1903 : communication de Léon Rosenthal à la Société bourguignonne de géographie et d’histoire, sur la peinture et le public sous la monarchie de Juillet.
Eté 1903 : Voyage de Léon Rosenthal en Allemagne et en Belgique (Heidelberg – Francfort – Mayence – Bingen – Coblentz – Cologne – Aix-la-Chapelle – Liège – Bruxelles – Anvers – Gand – Bruges – Ostende).
12 décembre 1903 : Création de la section dijonnaise de la Ligue française pour la Défense des droits de l’homme et du citoyen. Léon Rosenthal prononce la première conférence : « En étudiant l’histoire de la peinture en France, le citoyen Rosenthal a pu constater combien les idées artistiques, si indépendantes en apparence sont liées aux phénomènes politiques, sociaux, économiques ».
Mai 1904 : Léon Rosenthal est élu 4e adjoint au maire de Dijon, en charge de l’Instruction publique et des Beaux-Arts (liste socialiste d’Henri Barabant).
2 août 1904 : mariage à Nancy de Léon Rosenthal avec Gabrielle Bernheim (1881-1941), nièce du critique d’art et inspecteur des Beaux-Arts Roger Marx.
16 décembre 1904 : Léon Rosenthal intervient dans une réunion publique organisée à Dijon par le Sillon, sur le thème « Éducation et démocratie, esprit religieux, esprit laïque » aux côtés de Bouhey-Allex, Marpeaux et Monod.
1905 : naissance de Dante Rosenthal à Dijon, fils de Gabrielle et Léon Rosenthal.
1905 : Léon Rosenthal est nommé professeur d’histoire au lycée de Versailles.
24 février et 3 mars 1905 : à l’École des hautes études sociales (cycle « Histoire du paysage »), Léon Rosenthal donne deux conférences sur le paysage au temps du romantisme.
10 mars 1905 : communication de Léon Rosenthal, « Primitifs flamands et italiens », à la Société bourguignonne de géographie et d’histoire.
17 novembre 1905 : avec André Michel et Raymond Koechlin, Léon Rosenthal intervient dans la section d’histoire de l'art de l’École pratique d'enseignement mutuel des arts, fondée en juin 1905 dans le but de favoriser la culture générale et technique des artistes en les familiarisant avec les arts autres que ceux qu'ils pratiquent.
1906 : Naissance de Sylvie Rosenthal, fille de Gabrielle et Léon Rosenthal.
1906 : Léon Rosenthal nommé professeur d’histoire à Paris, au lycée Louis-le-Grand.
3 mars 1906 : dans le cadre d’un cycle organisé à l’École des Hautes études sociales sur les artistes du premier Empire, de la Restauration, de la monarchie de Juillet et du Second Empire (avec François Benoit, Henry Marcel, Gustave Kahn et François Monod), Léon Rosenthal donne une conférence sur le paysage au temps du romantisme – le texte en sera publié en 1908.
1906 : Léon Rosenthal entre à la Société de l’histoire de l’art français, refondée sous le patronage d’André Michel et d’Henry Lemonnier.
1907 : Léon Rosenthal rejoint la Société nationale de l’Art à l’école, fondée par Charles Couyba et Roger Marx.
16 février 1907 : Léon Rosenthal donne une conférence à l’École des Hautes études sociales sur Decamps, Traviès et Grandville – le texte en sera publié en 1909.
2 mars 1907 : conférence de Léon Rosenthal à l’École des Hautes études sociales sur Gavarni et Henry Monnier – le texte en sera publié en 1909.
8 décembre 1907 : conférence de Léon Rosenthal au Château du peuple, sur le dessinateur Gavarni.
1908 : Léon Rosenthal expose au Salon des Indépendants des œuvres saluées par Roger Marx dans son compte rendu de La Chronique des arts et de la curiosité [Source : Gallica], 28 mars 1908, p. 116 : « Le bel historien d’art qu’est M. Léon Rosenthal se double d’un observateur sensible à la fraîcheur de la lumière tamisée et d’un coloriste délicat très apte à en exprimer les jeux attendris ».
15 février 1908 : conférence de Léon Rosenthal sur « Jacques Callot en Italie », à la Sorbonne (amphithéâtre Quinet), pour la Société des Etudes italiennes.
7 avril 1908 : Léon Rosenthal participe au congrès de la Fédération nationale des professeurs des lycées de garçons et de filles. À cette occasion, il estime que le congrès ne doit pas se désintéresser du projet de loi sur les associations de fonctionnaires, « sans se placer du point de vue politique ».
Mars-avril 1908 : Léon Rosenthal soutient, par une participation assidue aux réunions publiques, la candidature de Pierre Norange aux élections municipales de Paris, candidat désigné par la 5e section du parti.
Juillet 1908 : Léon Rosenthal adhère à la 5e section – celle du Quartier Latin, dite « des intellectuels » – de la fédération socialiste SFIO de la Seine. Il est membre de la commission de propagande de la section depuis le mois de mai.
Décembre 1908 : Campagne de presse antisémite visant notamment Rosenthal : « TOUR DE BABEL », La Croix, 10 décembre 1908.
4 février 1909 : conférence de Léon Rosenthal à l’Université populaire La Coopération des Idées, sur « L’art à l’école ».
13 février 1909 : conférence de Léon Rosenthal sur « La peinture florentine : Masaccio, Lippi », dans le cadre des conférences de l’Ecole d’Art (Paris, Ecole des Hautes études sociales).
20 mars 1909 : conférence de Léon Rosenthal à l’École des hautes études sociales sur les Vénitiens, Vivarini, Carpaccio, Bellini.
30 mars 1909 : conférence de Léon Rosenthal à l’École des hautes études sociales sur la gravure avant Marc-Antoine.
10 avril 1909 : conférence de Léon Rosenthal sur « La gravure avant Marc-Antoine », dans le cadre des conférences de l’Ecole d’Art (Paris, Ecole des Hautes études sociales).
24 avril 1909 : conférence de Léon Rosenthal à l’Université populaire de Meaux sur la caricature sous Louis-Philippe.
Mai 1909 : Léon Rosenthal débute sa collaboration à L’Humanité, dans la rubrique « Chronique de l’art social ».
Juillet 1909 : Léon Rosenthal signe le manifeste des « Amis du français et de la culture moderne » aux côtés de Charles Andler et Victor Basch, pour défendre les réformes de 1902.
Septembre 1909 : Séjour de Gabrielle et Léon Rosenthal à Rome.
1909 : Léon Rosenthal débute sa collaboration à la Gazette des Beaux-Arts [1859] dirigée par Roger Marx et à L’Art et les artistes [1905], revue fondée et animée par Armand Dayot ainsi qu'à la Revue de l’art ancien et moderne [1897] dirigée par Jules Comte.
1910 : Léon Rosenthal est candidat socialiste aux élections législatives dans la 2e circonscription du Ve arrondissement de Paris (quartier Val-de-Grâce et Jardin des Plantes). Il recueille 1324 voix sur 11404 votants.
1911 : Léon Rosenthal commence, vraisemblablement grâce au soutien d’Henry Lemonnier, à enseigner l’histoire de l’art à l’École normale supérieure des jeunes filles à Sèvres. Il quittera ses fonctions en 1924 et Louis Réau lui succèdera.
1911 : Léon Rosenthal débute sa collaboration à la revue Art et décoration, revue mensuelle de l’art moderne [1897] dirigée par François Thiébault-Sisson.
Décembre 1911 : Léon Rosenthal commence sa collaboration à Notes sur les arts, qui deviendra L’Art social.
Mai 1912 : Campagne de presse antisémite visant notamment Rosenthal. La Croix, 23 mai 1912.
20 juillet 1912 : Léon Rosenthal prononce le discours de réception de Gabriel Guist’hau, ministre de l’Instruction publique lors de la remise des prix au Lycée Louis-le-Grand, sur le thème « l’enseignement esthétique ».
27 décembre 1912 : sous la présidence de Léon Riotor, conférence de Léon Rosenthal sur l’art avec projection à l’école primaire de la rue des Vertus (Paris).
Novembre 1912 : Léon Rosenthal est candidat malheureux (avec René Schneider et Émile Bertaux qui sera nommé) au remplacement d’Émile Mâle – élu professeur titulaire de la chaire d’histoire de l’art occupée depuis 1899 par Henry Lemonnier – pour le cours d’histoire de l’art chrétien (Sorbonne).
Janvier 1913 : collaboration régulière de Léon Rosenthal à L’Humanité dans la rubrique « L’Actualité artistique », à l’occasion de la nouvelle pagination du journal.
25 janvier 1913 : cours de Léon Rosenthal à l’École des hautes études sociales sur « les Hollandais : Lucas de Leyde, Cornelis d’Amsterdam, Jean Scorel (École sociale) ».
25 janvier 1913 : conférence de Léon Rosenthal sur « Les Hollandais : Lucas de Leyde, Cornelis d’Amsterdam, Jean Scorel », dans le cadre des conférences de l’Ecole d’Art (Paris, Ecole des Hautes études sociales, section des arts plastiques).
27 juin 1913 : conférence de Léon Rosenthal à la 5e section, jeunesse, sur « la conception socialiste de l’art »
28 juin 1913 : visite guidée par Léon Rosenthal de Notre-Dame de Paris, pour le Comité d’entente des jeunesses socialistes de la Seine.
Octobre 1913 : Léon Rosenthal entre dans le comité de rédaction de la revue L’Art social (qui succède à Notes sur l’art, fondé en octobre 1911), aux côtés d’Edmond Pottier, Gaston Quénioux et Alfred Lenoir. La revue (qui disparaîtra en juin 1914) milite aussi pour la culture esthétique et la réforme de l’enseignement du dessin.
11 décembre 1913 : conférence de Léon Rosenthal à l’École des hautes études sociales sur Jordaens.
13 décembre 1913 : mort de Roger Marx, auquel Léon Rosenthal rend hommage dans L’Humanité.
20 décembre 1913 : article de Bacchante Du Vice-Amiral De Jonquières, dans La Renaissance politique, littéraire et artistique
1914 : Léon Rosenthal participe à la fondation de l’association L’Art français moderne, avec Raymond Koechlin.
8 janvier 1914 : conférence de Léon Rosenthal à l’École des hautes études sociales sur l’histoire-géographie.
25 mars 1914 : conférence de Léon Rosenthal sur l’éducation par l’enseignement de l’histoire-géographie, à l’École des Arts Appliqués des garçons, rue Dupetit-Thouars (Paris).
Juin 1914 : Léon Rosenthal co-organise avec Henri Chantavoine un voyage artistique en Belgique pour un groupe d’étudiantes de l’École normale supérieure des jeunes filles de Sèvres.
« Quelques réflexions sur la reconstruction des villes et la la beauté de Paris », Les Amis de Paris, décembre 1915, p. 280-283.
6 février 1915 : Léon Rosenthal débute sa chronique « La résurrection des villes » dans L’Humanité
Mars 1915 : Léon Rosenthal commence sa collaboration au Petit Messager des arts et des artistes.
10 avril 1915 : conférence de Léon Rosenthal au groupe des femmes socialistes sur l’Internationalisme.
10 juin 1915 : conférence de Léon Rosenthal à la 5e section de Paris du Parti socialiste SFIO, sur « nos idées aux prises avec les faits ».
1916 : Léon Rosenthal est secrétaire de l’École supérieure d’art public, créée par les gouvernements belge et français pour former les responsables de la future reconstruction des régions dévastées par la guerre.
Janvier 1916 : Léon Rosenthal est membre du jury au concours du Plan d’aménagement des villages.
Janvier 1916 : conférence de Léon Rosenthal sur « l’orientation de l’art et des artistes après la guerre », sous la présidence de Gabriel Séailles.
31 janvier 1916 : Léon Rosenthal donne une conférence sur « la reconstruction des villes et des villages » au Collège libre des Sciences sociales.
Printemps 1916 : avec Hubert Bourgin, Léon Rosenthal participe à la fondation et à l’animation, jusqu’au printemps 1917, du Comité de Propagande Socialiste pour la Défense Nationale, groupe socialiste appartenant aux « majoritaires de guerre ».
Avril 1916 : Léon Rosenthal figure dans l’équipe des contributeurs de L’Avenir, Revue du socialisme, qui vient d’être fondée autour d’Albert Thomas.
[préface de Léon Rosenthal], Une exposition de la Cité reconstituée, Esthétique et hygiène, Reconstruction des villes et villages détruits, Paris, Terrasse des Tuileries, [mai 1916].
19 juillet 1916 : à l’exposition de la Cité reconstituée, Léon Rosenthal prononce une conférence sur « les architectes et leur public ».
11 août 1916 : Léon Rosenthal participe à la fondation de l’association L’Art de France, dans le but de promouvoir un « art pour tous » et de « favoriser l’enseignement et la propagation de l’art moderne en France ainsi que l’expansion de l’art français à l’étranger ». Le comité directif se compose de Léon Rosenthal, président ; É. Robert, Goutière-Vernolle et P. Vorin, vice-présidents ; Adolphe Cadot, secrétaire général ; J. Mayor, secrétaire adjoint ; G. de Canson, trésorier ; S. Bloch, trésorier adjoint ; E. Char, Clément-Janin, H. Clouzot, J. Coudyser, Angèle Delasalle, R. Dufrène, J. Gastipeau, M. Goth, E. Navellier, P. Thomas, E. de Thubert.
Octobre 1916 : Léon Rosenthal ne publie plus que des « Notes d’art » intermittentes dans L’Humanité.
Novembre 1916 : Léon Rosenthal adhère au groupe d’Union sacrée L’Action socialiste.
25 novembre 1916 : Léon Rosenthal donne conférence sur « l’importance sociale de l’art » au Collège libre des Sciences sociales organisée par l’association de L’Art de France.
Décembre 1916 : Léon Rosenthal commence à participer aux réunions de la Section d’hygiène urbaine et rurale du Musée social.
14 décembre 1916 : Léon Rosenthal participe au Comité pour l'enrôlement volontaire des Françaises au service de la patrie, avec Hubert Bourgin, entre autres.
20 décembre 1916 : Léon Rosenthal rédige le rapport Sur les moyens d’agir sur l’opinion publique en vue d’accélérer la reconstitution rationnelle des Cités, dans le cadre de la Commission consultative de la 4e section (Conseil interministériel « Pour aider à la reconstruction des régions envahies »).
1917 : Léon Rosenthal siège à la commission consultative de la Commission interministérielle pour la Reconstruction des régions envahies.
17 janvier 1917 : par arrêté du ministère de l’Instruction Publique, Léon Rosenthal est nommé, en sa qualité de président de l’association L’Art de France, membre pour trois ans du Comité central technique des Arts appliqués.
27 janvier 1917 : Léon Rosenthal prononce une conférence intitulée « La Maison française à l'étranger ».
28 janvier 1917 : conférence de Léon Rosenthal au collège de science sociale sur « la propagation de l’art français à l’étranger ».
Février 1917 : Louis Vauxcelles recrute Léon Rosenthal parmi les collaborateurs de sa revue Le Carnet des artistes, Art ancien, art moderne, arts appliqués (qui cessera de paraître en décembre, sans que Léon Rosenthal ait eu le temps d’y publier un article).
27 mars 1917 : conférence de Léon Rosenthal pour l’ouverture du cours à l’École supérieure d’art public : Esthétique générale.
24 septembre 1917 : lors du congrès fédéral de la Seine, Léon Rosenthal propose l'exclusion des kienthaliens du Parti socialiste.
12 novembre 1917 : conférence de Léon Rosenthal avec Alfred Agache et Pascal Forthuny, à l'École des hautes études sociales sur les mouvements dans les arts appliqués en France et l'espérance pour l'après-guerre d'une renaissance des arts en France.
18 novembre 1917 : dernier article de Léon Rosenthal dans L’Humanité.
15 décembre 1917 : Léon Rosenthal adhère à la Ligue civique, qui a pour but de regrouper tous les Français attachés à la défense nationale et aux institutions républicaines. Léon Rosenthal y retrouve notamment Charles Andler.
27 décembre 1917 : Léon Rosenthal devient le secrétaire du Comité socialiste de la paix par le Droit.
Dédié à Roger Marx, l’ouvrage reprend les chroniques de « La résurrection des villes » (parues dans L’Humanité).
1918 : Léon Rosenthal quitte la SFIO pour fonder, avec Hubert Bourgin, le Groupe d’Action sociale démocratique et nationale.
1918 : Léon Rosenthal publie une série d’articles dans le Journal des internés français en Suisse.
1918 : lauréat de l’Académie française (prix Bordin) pour son livre Du Romantisme au réalisme…, paru en 1914.
26 février 1918 : Pour le Comité socialiste de la paix par le Droit, Léon Rosenthal signe un manifeste dénonçant les responsables du Parti socialiste, accusés de trahir les intérêts de la France et du socialisme.
18 mars 1918 : conférence de Léon Rosenthal à l’École supérieure d’art public, sur l’esthétique générale.
3 mai 1918 : Rosenthal publie une série d’articles politiques dans L’Eclair, journal quotidien de Paris, sous le titre : « Tribune libre » (« Socialisme et patrie », 3 mai 1918, p. 1 ; « Un scandale », 11 mai 1918, p. 1 ; « Le geste des quarante », 17 mai 1918, p. 1 ; « Le problème de l’Internationale », 24 mai 1918, p. 1 ; « La grande voix », 1er juin 1918, p. 1-2).
21 mai 1918 : conférence de Léon Rosenthal à l’École supérieure de l’art public, sur les conceptions esthétiques de l’urbanisme.
4 juillet 1918 : Léon Rosenthal débute sa collaboration à La France libre, où il poursuit son activité de critique d'art après son départ de l'Humanité. |
10 décembre 1918 : Léon Rosenthal reçoit le prix du Baron de Joest décerné par l’Académie des Sciences morales et politiques, couronnant « l’ouvrage le plus utile au bien public ».
1919 : Léon Rosenthal fonde et dirige la collection Urbanisme, aux éditions Ernest Leroux.
« Le plan d’aménagement et d’extension de la ville de Tananarive », La Vie urbaine, 1919, n° 3, p. 299-310.
Août 1919 : Léon Rosenthal expose des « petites toiles décoratives » au Salon de l’Éclectique, aux côtés de Jules Adler ou Victor Prouvé.
10 mars 1920 : Léon Rosenthal signe l’Appel des compagnons de l’Intelligence incitant à l’adhésion à la Confédération des Travailleurs intellectuels.
1921 : Léon Rosenthal débute sa collaboration à L’Architecture, Journal hebdomadaire de la Société centrale des architectes français [1889], organe de la Société centrale des architectes.
Janvier 1922 : Léon Rosenthal démissionne de la présidence de l’association L’Art de France ; Édouard Herriot lui succède.
1922 : Léon Rosenthal débute sa collaboration à L’Amour de l’art [1920] dirigé par Louis Vauxcelles et Waldemar-George.
8 mai 1922 : conférence de Léon Rosenthal, salle des conférences du Musée du Louvre, sur la National Gallery.
13 mai 1922 : conférence de Léon Rosenthal sur « le foyer harmonieux » au Salon des artistes français.
16 juin 1923 : conférence de Léon Rosenthal au Musée du Louvre, sur le musée Brera et le Couvent Sainte-Marie-des-Grâces à Milan.
Août 1923 : à Grenoble, Léon Rosenthal prononce des conférences à l’Alliance française.
Octobre 1923-juin 1924 : Léon Rosenthal publie une chronique « Musées, Fouilles et découvertes », dans L’Amour de l’art.
Automne 1923 : Léon Rosenthal commence à collaborer aux Nouvelles littéraires, artistiques et scientifiques.
20 novembre 1923 : conférence de Léon Rosenthal au Musée du Louvre, sur Gustave Courbet.
[avec Gabrielle Rosenthal], « La reliure française contemporaine », Les Arts français, avril 1923, p. 54-56.
26 mars 1924 : conférence de Léon Rosenthal au Musée du Louvre, sur l’art en Angleterre et en Allemagne au XIXe siècle.
Avril 1924 : Léon Rosenthal succède, à la chaire d’histoire de l’art moderne de la Faculté des Lettres de Lyon, à Henri Focillon, lui-même élu à la Sorbonne. Parallèlement, il est nommé par Édouard Herriot, ancien camarade de l’École normale supérieure, à la direction des musées de Lyon. [Indicateur lyonnais Henry, Annuaire commercial, administratif et judiciaire de la ville de Lyon et du département du Rhône, 1926, p. 53]
1er juin 1924 : Léon Rosenthal est nommé directeur des Musées de Lyon (d’abord à titre provisoire). Il sera titularisé dans ses fonctions le 1er août 1926. [Indicateur lyonnais Henry, Annuaire commercial, administratif et judiciaire de la ville de Lyon et du département du Rhône, 1926, p. 83]
Août 1924-février 1929 : Léon Rosenthal publie une chronique bibliographique sur « Les Livres d’art », dans L’Amour de l’art.
Novembre 1924 : à la Faculté des Lettres de Lyon, Léon Rosenthal consacre son cours public annuel à la sculpture française au XIXe siècle.
12 novembre 1924 : conférence de Léon Rosenthal au Musée du Louvre, sur « la renaissance en Italie au XVe siècle ».
20 novembre 1924 : Léon Rosenthal prononce une conférence à l’Alliance française de Grenoble.
27 novembre 1924 : à Avignon, Léon Rosenthal prononce une conférence sur Cézanne.
21 décembre 1924 : à Lyon, Léon Rosenthal prononce une conférence sur Pierre Puvis de Chavannes, en marge de l’exposition qu’il a organisée au musée des Beaux-Arts, pour le centenaire de la naissance du peintre.
22 décembre 1924 : Léon Rosenthal est nommé professeur d’histoire de l’art à l’Ecole des Beaux-Arts de Lyon. [Indicateur lyonnais Henry, Annuaire commercial, administratif et judiciaire de la ville de Lyon et du département du Rhône, 1926, p. 85]
1925 : Léon Rosenthal est membre du comité d’admission de la classe 26 (Arts de la rue) à l’Exposition internationale des arts décoratifs et industriels modernes de Paris.
18 mars 1925 : conférence de Léon Rosenthal sur « L’art en Angleterre et en Allemagne au XIXe siècle », dans le cadre du cycle de conférences de l’Office national d’enseignement par les musées, organisées au Louvre et destinées aux auditeurs qui « s’intéressent à l’étude des collections des musées français et étrangers ».
18 novembre 1925 : conférence de Léon Rosenthal au Musée du Louvre, sur « la Renaissance en Italie au XVe siècle », dans le cadre du cycle de conférences de l’Office national d’enseignement par les musées.
1925 : Léon Rosenthal est commissaire de l’exposition Seignemartin, 1848-1925, organisée au Musée des Beaux-Arts de Lyon à l’occasion du cinquantenaire de sa mort (28 novembre 1925-15 janvier 1926).
24 mars 1926 : conférence de Léon Rosenthal au Musée du Louvre, sur l’art en Angleterre et en Allemagne au XIXe siècle.
22 mai 1926 : Léon Rosenthal est nommé chevalier de la Légion d’honneur. La décoration lui sera officiellement remise le 5 juillet suivant, à l’Hôtel de ville de Lyon, par Édouard Herriot.
25 janvier 1927 : conférence de Léon Rosenthal au Musée du Louvre, sur Lyon et Vienne, villes d’art.
3 juin 1927 : conférence de Léon Rosenthal sur « la gravure romantique », au Grand Amphithéâtre de la Sorbonne, dans le cadre de la série de conférences sur le romantisme et l’art, organisée par la Direction des Musées nationaux et l’Ecole du Louvre.
Cette conférence sera reprise dans le volume collectif, préfacé par Edouard Herriot, ministre de l’Instruction publique : Louis Hautecœur, Marcel Aubert, Paul Vitry, Robert Rey, Paul Jamot, André Joubin, Henri Focillon, René Schneider, Gabriel Rouchès, Léon Rosenthal, René Lanson, Adolphe Boschot, Henri Girard, Le Romantisme et l’Art, Paris, Henri Laurens éditeur, 1928, p. 229-249.
Septembre 1927 : à l’Alliance française de Grenoble, Léon Rosenthal prononce une série de conférences sur « le romantisme artistique ».
28 avril 1928 : conférence de Léon Rosenthal au Musée du Louvre, sur Fra Angelico.
Été 1928 : voyage de Léon Rosenthal aux Etats-Unis (Washington, New York, Philadelphie, Pittsburgh, les Grands lacs, les chutes du Niagara…), à l’invitation du Penn State College (Pittsburgh).
9 février 1929 : conférence de Léon Rosenthal au Musée du Louvre, sur Fra Filippo Lippi.
28 janvier 1930 : conférence de Léon Rosenthal au Musée du Louvre, sur l’iconographie de Moïse.
14 février 1930 : conférence de Léon Rosenthal au Musée du Louvre, sur « l’urbanisme moderne ».
4 avril 1930 : conférence de Léon Rosenthal au Musée du Louvre, sur l’architecture moderne aux Etats-Unis.
Octobre 1930 : Léon Rosenthal subit une opération de la prostate.
15 août 1932 : mort de Léon Rosenthal à Lyon.